Dédicace à la librairie Prado Paradis
Samedi 14 juin 2025 à partir de 15h à la librairie Prado Paradis à Marseille j’aurai le plaisir de proposer et dédicacer le récit de voyage la Badiane et la soie. N’hésitez pas à passer…
merci à la librairie


Samedi 14 juin 2025 à partir de 15h à la librairie Prado Paradis à Marseille j’aurai le plaisir de proposer et dédicacer le récit de voyage la Badiane et la soie. N’hésitez pas à passer…
merci à la librairie
Merci à tous pour votre présence amicale et enthousiasme lors de la lecture de La badiane et la soie jeudi 27 février.
Un immense merci à Yasmina et Nadir de la librairie L’île aux mots pour leur accueil chaleureux, et à Yasmina pour l’animation passionnée de la rencontre et ses questions jamais routinière.
À très bientôt pour de nouvelles rencontres !
La badiane et la soie est disponible dans les librairies suivantes :
Librairie L’île aux mots 7 rue Urbain V 13002 Marseille
Librairie de la Bourse Frezet, 8 rue Paradis 13001 Marseille
Librairie L’odeur du temps 35 rue Pavillon 13001 Marseille
Ariane – Librairie du voyage 20 rue du Capitaine Alfred Dreyfus 3500 Rennes
Informations techniques
Vous pouvez également le commander : par mail : henri-perriergustin.fr
Parution en janvier 2025
je suis heureux de vous faire découvrir mon nouvel ouvrage La badiane et la soie. Ces carnets de voyages sont le récit d’une boucle de huit mois sur les traces des anciennes pistes caravanières de la Route de la soie, au nord et au sud de l’Himalaya. À la fois voyage intérieur, voyage d’amour, de découverte, rencontre avec les peuples, hommage à l’Asie, plongée dans le cours de l’histoire, trace et mémoire d’une région en pleine mutation au milieu des années 1990. Après quatre années passées au Japon, nous sommes partis marcher, les sacs chargés de livres et de carnets, pour un voyage insolite. Nous avons suivi un parcours terrestre sur près de vingt mille kilomètres en évitant l’avion, en utilisant les transports locaux (bus, trains, bateaux) et la marche à pied, sur les traces de voyageurs d’hier comme Chang K’ien, des pèlerins bouddhistes, du vénitien Marco Polo en Chine, et d’Henri de Lacoste en Mongolie.
Points marquants du livre :
Informations techniques
On en parle dans la presse
Des extraits de La badiane et la soie ont été publiés dans le numéro 56 de la revue de voyage Bouts du Monde en octobre 2023 et dans les revues de poésie Arpa n 145-146 d’octobre 2024, page 120 à 127 et dans le numéro 45-46 de la revue Ecrit(s) du Nord pages 52 et 53 en octobre 2024. Des textes paraîtront dans d’autres revues en 2025. Radio : Invitation prévue dans l’émission de radio de Julie Cat Poésie in Ze City le 6 décembre.
Un Grand Merci à Jean Le Boël et à la revue Ecrit(s) du Nord qui publie dans son numéro 45-46 quelques un de mes poèmes extraits du récit de voyage à paraître : La badiane et la soie
La revue ainsi que les nouveautés des Editions Henry sont disponibles ici : https://bitly.cx/AR0Y
merci également aux Editions La rumeur libre éditions
Sommaire
Au lecteur par Jean Le Boël p. 3/Sabine Alicic p. 8 /Anne Barbusse p. 11
Christian Curtil p. 18 /Kenzy Dib p. 23 /Valérie Durif p. 25
Philippe Fumery p. 26 / Julie Gaucher p. 31 /Marie-Liesse Louvet p. 35
Iren Mihaylova p. 38 / Patricia Nolan p. 40 / Sonia Pavlik p. 46
Édith Payeux p. 49 /Henri Perrier-Gustin p. 52
Jacqueline Persini p. 54 /Joëlle Pétillot p. 58
Gilbert Renouf p. 61 /Jean-Daniel Robert p. 64
Philippe Sturbelle p. 68 /Ambroise Vatos p. 71
Reha Yünlüel p. 75 /
PROSES, RÉCITS, NOUVELLES
Alain Garlan p. 82 / Jean Gelbseiden p. 96
Denis Hamel p. 101 /Witensky Lauvince p. 133
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Le Stade poétique #5 s’est tenu mercredi 2 octobre à la Grande Librairie Internationale de Marseille. Dans un cadre chaleureux, avec un public nombreux, avec de nombreux poèmes en langues étrangères, et en simultané avec une librairie à Porto.
Un enregistrement sera diffusé vendredi 4 octobre à 16 heures dans l’émission Poésie in ze city de Julie Cat
Un grand merci à Anne Sophie pour son accueil dans sa librairie et Marie HL pour son l’organisation.
Daniel Birnbaum devait être présent. Nous lui avons rendu hommage et lu plusieurs de ses poèmes.
J’ai lu quelques extraits de Chants Sud paru aux Editions Alcyone
La vigne
Mystère de la feuille de vigne/brillante/couverte de rosée au matin/et du désir de vivre
Elle court le long de la balustrade/vive et insoumise/arrogante et sûre de son fait/tandis que ses sœurs déjà jaunissent
À l’extrémité du chemin/la terre sent la fin de l’été/Les orangers accueillent la chaleur/et se délassent à la lumière du jour
Henri Perrier Gustin
Stade Poétique #5 –
Lecture du Scriptorium
Le dimanche 29 septembre à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le cadre du festival Trace de trace de poète avait lieu à l’initiative de Nicole Mignucci une lecture de poètes du Scriptorium, dans la cour du musée Campredon, où se tenait un marché des éditeurs.
À cette occasion nous avons rendu un hommage à Daniel Birnbaum qui vient de nous quitter, et lu plusieurs de ses textes, puis entamé une lecture croisée de nos poèmes.
Ce moment en poésie, animé par Olivier Bastide, avec Emmanuelle Sarrouy Noguès, Marc Ross, Patrick Aveline Poésie
Photos : Elena Berti, Claudine Ross, Emmanuelle Sarrouy Noguès, Henri Perrier Gustin…
Nous perdons un véritable poète. Ton livre « Zhang-Fu disait » est un délice d’intelligence, d’humour et de poésie. Ta poésie est porteuse de tant de sagesse, elle raconte les petites choses de la vie, avec bienveillance sur le genre humain, sur les gens simples, les gens de la Creuse, les gens qui t’entourent, les gens comme toi et moi.
Tu es de ces êtres difficiles à apprivoiser. On s’est d’abord côtoyé lors de réunions du Scriptorium à Marseille. Après pas mal de temps tu es venu à une soirée de lecture à la maison, puis tu as accepté de participer à la résidence d’écriture en montagne à Aillon-le-Jeune.
Tu nous as régalés de tes petites phrases pleines d’astuces et d’espièglerie. Toujours avec tes carnets pour tester et retoucher un poème. Tu nous parlais de ton projet de roman, sur ton histoire, sur l’histoire de ta famille. Tu semblais toujours un peu pressé, d’agir et de partir ; de partir où ?
De ton parcours de scientifique et de médecin-chercheur à Paoli-Calmette, tu as gardé une méthode de travail est une grande discipline intellectuelle. Tu faisais ton œuvre de poète comme un artisan, dans le sens de ποιητής, consacrant les heures du matin aux taches de la vie courante, réservant ton temps libre de l’après-midi à cette quête d’écriture. Tu nous disais récemment : « lorsque j’ai écrit un haïku qui fonctionne bien, ma journée est réussie ».
Tu avançais en écriture avec une joie enfantine et de conquête. Tu avais tout pour aller encore loin en poésie. Tu savais malgré ta modestie que tu avais une œuvre à poursuivre. Tu avais ce sentiment d’urgence, ce sentiment qui pousse à avancer parce nous sommes tous périssables et qui te rendait si pressé. On aurait aimé te connaître un peu plus encore. Mais la vie en a décidé autrement.
Daniel tu es parti trop vite, trop tôt, trop loin. Je peine à le croire.
Allez dis-le Daniel, ce n’est pas vrai. Zhang-Fu va revenir !
Une interview de Daniel par Christophe Jubien
Extraits de ses livres
Zhang Fu disait aux Editions Henry
sur la guerre
pousseront les ruines
sur les ruines
pousseront les herbes
et ce sont elles
qu’on dira folles
Extrait d’Un cercueil à deux places aux Editions Gros textes
Le sac
Elle fouille dans son sac
comme dans sa vie
elle n’y met plus les choses lourdes à porter
le chien n’y est plus
mais il y a le collier
les enfants n’y sont plus
mais il y a leur adresse
le mari n’y est plus
mais il y a sa photo…
Extrait de l’espace
elle se sent légère…
Extrait de L’espace commence au bord de la fenêtre aux Editions Alcyone
L’arbre
Devenir l’arbre
pour jouer avec la lune
voir se poser les oiseaux
dans ses cheveux de bois
faire des nœuds pour ne rien attacher…
Nous étions 9 poètes et poétesses du sud de la France, réunis le 14 septembre dans la chapelle d’Aillon-le-Jeune dans les Bauges près de Chambéry, pour une lecture de nos poésies. Public accueillant dans un cadre magnifique pour ces rencontres de poésie en Bauges
Cuenca, Juin 2024, épisode 1
Une montée raide, les marcheurs s’essoufflent. Fumées de gaz d’échappement d’un taxi. À l’entrée du Parador, un cocktail
Un bassin calcaire avec eau blanche, des colonnes corinthiennes éclairées dans une cour carrée. Trois cyprès apportent un semblant d’ombre et la fraîcheur. Un laurier dans un pot de céramique se cache dans un coin. Les gens palabrent. Je fais la connaissance de Keiko. Le public discute dans une ambiance calme après la conférence sur l’œuvre de Kozo Okano et Keiko Mataki. Le personnel du traiteur s’active, un liteau de service blanc autour de l’avant-bras, ramasse les verres, rassemble les tables vides. On sent la lassitude de fin de soirée sur leurs visages. Le public discute encore, les cocktails sont terminés, les petits fours engloutis, le vin est rangé. Il a fait un peu tourner les têtes.
L’ancien Parador, lieu de pouvoir, converti en hôtel et centre d’exposition. Contre son flanc, un bâtiment religieux transformé en musée : l’Espace Torner. On a sculpté dans l’épaisse chantilly de calcaire une façade d’église agrémentée de colonnades, de frises, de surépaisseurs de pierre en ornements chargés. Une porte de chêne monumentale mange la façade.
Se tourner vers Cuenca. Constructions de falaises, des roches comme des pénitents, des façades musulmanes… Une ville suspendue, recroquevillée, comprimée. La nuit tombée, à peine distingue-t-on le pont et les murs biscornus, boursouflés d’ombre. Ils cachent des points lumineux et des cours abritées. Églises mausolées perchées sur une falaise au bord d’un torrent. La végétation se faufile dans les cavités et le cheminement des gorges. Elle ajoute un paysage d’algues nocturnes : les plantes masquent l’aridité de la roche et les quelques points lumineux des bâtisses qui se succèdent.
Depuis le milieu de la passerelle de bois qui oscille au rythme des passants, on sent les courants d’air se faufiler dans le creux de la vallée. Ce paysage est né de temps mythologiques, de mouvements telluriques qui ont soulevé ces roches organiques pour les malaxer et les modeler avec au fond le torrent qui creuse. Comme sous l’effet d’un maelström, la ville a épousé la colline.