merci à la librairie l’île aux mots

Merci à tous pour votre présence amicale et enthousiasme lors de la lecture de La badiane et la soie jeudi 27 février.Un immense merci à Yasmina et Nadir de la librairie L'île aux mots pour leur accueil chaleureux, et à Yasmina pour l’animation passionnée de la rencontre et ses questions jamais routinière. À très bientôt pour de nouvelles rencontres ! Photo Patrick Aveline

Continuer la lecturemerci à la librairie l’île aux mots

Comment se procurer La badiane et la soie

La badiane et la soie est disponible dans les librairies suivantes : Librairie L’île aux mots 7 rue Urbain V 13002 Marseille Librairie de la Bourse Frezet, 8 rue Paradis 13001 Marseille Librairie L'odeur du temps 35 rue Pavillon 13001 Marseille Ariane - Librairie du voyage 20 rue du Capitaine Alfred Dreyfus 3500 Rennes Informations techniques Vous pouvez également le commander : par mail : henri-perriergustin.fr ISBN 978-2-9593288-0-0 Dimensions 16,5 * 23,5cm Prix de l’ouvrage : 29,90€

Continuer la lectureComment se procurer La badiane et la soie

La Badiane et la Soie

Parution en janvier 2025 je suis heureux de vous faire découvrir mon nouvel ouvrage La badiane et la soie. Ces carnets de voyages sont le récit d’une boucle de huit mois sur les traces des anciennes pistes caravanières de la Route de la soie, au nord et au sud de l’Himalaya. À la fois voyage intérieur, voyage d’amour, de découverte, rencontre avec les peuples, hommage à l’Asie, plongée dans le cours de l’histoire, trace et mémoire d’une région en pleine mutation au milieu des années 1990. Après quatre années passées au Japon, nous sommes partis marcher, les sacs chargés de livres et de carnets, pour un voyage insolite.   Nous avons suivi un parcours terrestre sur près de vingt mille kilomètres en évitant l’avion, en utilisant les transports locaux (bus, trains, bateaux) et la marche à pied, sur les traces de voyageurs d’hier comme Chang K’ien, des pèlerins bouddhistes, du vénitien Marco Polo en Chine, et d’Henri de Lacoste en Mongolie. Points marquants du livre : Une aventure de huit mois sur la Route de la soie en 1995 312 pages richement illustrées de plus de 200 photos Couverture signée par les artistes Claude et Christiane Ballaré Mise en page soignée par la graphiste Catherine Verchère-Julia Un texte littéraire écrit à deux avec ma femme Florence Un mélange unique de journalisme, récit de voyage et poésie Informations techniques ISBN 978-2-9593288-0-0 Dimensions 16,5 * 23,5cm Prix de l’ouvrage : 29,90€ On en parle dans la presse Des extraits de La badiane et la soie ont été publiés dans le numéro 56 de la revue de voyage Bouts du Monde en octobre 2023 et dans les revues de poésie Arpa n 145-146 d’octobre 2024, page 120 à 127 et dans le numéro 45-46 de la revue Ecrit(s) du Nord pages 52 et 53 en octobre 2024. Des textes paraîtront dans d’autres revues en 2025. Radio : Invitation prévue dans l’émission de radio de Julie Cat Poésie in Ze City le 6 décembre.

Continuer la lectureLa Badiane et la Soie

Revue Ecrit(s) du Nord

Un Grand Merci à Jean Le Boël et à la revue Ecrit(s) du Nord qui publie dans son numéro 45-46 quelques un de mes poèmes extraits du récit de voyage à paraître : La badiane et la soie La revue ainsi que les nouveautés des Editions Henry sont disponibles ici : https://bitly.cx/AR0Ymerci également aux Editions La rumeur libre éditionsSommaireAu lecteur par Jean Le Boël p. 3/Sabine Alicic p. 8 /Anne Barbusse p. 11Christian Curtil p. 18 /Kenzy Dib p. 23 /Valérie Durif p. 25Philippe Fumery p. 26 / Julie Gaucher p. 31 /Marie-Liesse Louvet p. 35Iren Mihaylova p. 38 / Patricia Nolan p. 40 / Sonia Pavlik p. 46Édith Payeux p. 49 /Henri Perrier-Gustin p. 52Jacqueline Persini p. 54 /Joëlle Pétillot p. 58Gilbert Renouf p. 61 /Jean-Daniel Robert p. 64Philippe Sturbelle p. 68 /Ambroise Vatos p. 71Reha Yünlüel p. 75 / PROSES, RÉCITS, NOUVELLESAlain Garlan p. 82 / Jean Gelbseiden p. 96Denis Hamel p. 101 /Witensky Lauvince p. 133 #scriptorium#poesiefrançaise#poesiecontemporaine#henriperriergustin#poesiemarseille#poesievoyage#recitdevoyage#editionhenry

Continuer la lectureRevue Ecrit(s) du Nord

Stade poétique à la Grande Librairie internationale de Marseille

Le Stade poétique #5 s’est tenu mercredi 2 octobre à la Grande Librairie Internationale de Marseille. Dans un cadre chaleureux, avec un public nombreux, avec de nombreux poèmes en langues étrangères, et en simultané avec une librairie à Porto. Un enregistrement sera diffusé vendredi 4 octobre à 16 heures dans l’émission Poésie in ze city de Julie CatUn grand merci à Anne Sophie pour son accueil dans sa librairie et Marie HL pour son l'organisation.Daniel Birnbaum devait être présent. Nous lui avons rendu hommage et lu plusieurs de ses poèmes.J’ai lu quelques extraits de Chants Sud paru aux Editions Alcyone La vigne Mystère de la feuille de vigne/brillante/couverte de rosée au matin/et du désir de vivre Elle court le long de la balustrade/vive et insoumise/arrogante et sûre de son fait/tandis que ses sœurs déjà jaunissent À l'extrémité du chemin/la terre sent la fin de l’été/Les orangers accueillent la chaleur/et se délassent à la lumière du jour Henri Perrier Gustin Stade Poétique #5 -

Continuer la lectureStade poétique à la Grande Librairie internationale de Marseille

Festival Trace de Poète

Lecture du Scriptorium Le dimanche 29 septembre à L'Isle-sur-la-Sorgue dans le cadre du festival Trace de trace de poète avait lieu à l’initiative de Nicole Mignucci une lecture de poètes du Scriptorium, dans la cour du musée Campredon, où se tenait un marché des éditeurs. À cette occasion nous avons rendu un hommage à Daniel Birnbaum qui vient de nous quitter, et lu plusieurs de ses textes, puis entamé une lecture croisée de nos poèmes. Ce moment en poésie, animé par Olivier Bastide, avec Emmanuelle Sarrouy Noguès, Marc Ross, Patrick Aveline Poésie Photos : Elena Berti, Claudine Ross, Emmanuelle Sarrouy Noguès, Henri Perrier Gustin...

Continuer la lectureFestival Trace de Poète

Pour Daniel Birnbaum

Nous perdons un véritable poète. Ton livre « Zhang-Fu disait » est un délice d’intelligence, d’humour et de poésie. Ta poésie est porteuse de tant de sagesse, elle raconte les petites choses de la vie, avec bienveillance sur le genre humain, sur les gens simples, les gens de la Creuse, les gens qui t’entourent, les gens comme toi et moi. Tu es de ces êtres difficiles à apprivoiser. On s’est d’abord côtoyé lors de réunions du Scriptorium à Marseille. Après pas mal de temps tu es venu à une soirée de lecture à la maison, puis tu as accepté de participer à la résidence d’écriture en montagne à Aillon-le-Jeune. Tu nous as régalés de tes petites phrases pleines d’astuces et d’espièglerie. Toujours avec tes carnets pour tester et retoucher un poème. Tu nous parlais de ton projet de roman, sur ton histoire, sur l’histoire de ta famille. Tu semblais toujours un peu pressé, d'agir et de partir ; de partir où ? De ton parcours de scientifique et de médecin-chercheur à Paoli-Calmette, tu as gardé une méthode de travail est une grande discipline intellectuelle. Tu faisais ton œuvre de poète comme un artisan, dans le sens de ποιητής, consacrant les heures du matin aux taches de la vie courante, réservant ton temps libre de l’après-midi à cette quête d’écriture. Tu nous disais récemment : « lorsque j’ai écrit un haïku qui fonctionne bien, ma journée est réussie ». Tu avançais en écriture avec une joie enfantine et de conquête. Tu avais tout pour aller encore loin en poésie. Tu savais malgré ta modestie que tu avais une œuvre à poursuivre. Tu avais ce sentiment d’urgence, ce sentiment qui pousse à avancer parce nous sommes tous périssables et qui te rendait si pressé. On aurait aimé te connaître un peu plus encore. Mais la vie en a décidé autrement. Daniel tu es parti trop vite, trop tôt, trop loin. Je peine à le croire. Allez dis-le Daniel, ce n’est pas vrai. Zhang-Fu va revenir ! Une interview de Daniel par Christophe Jubien https://radiograndciel.fr/podcast/daniel-birnbaum/ Extraits de ses livres Zhang Fu disait aux Editions Henry sur la guerre pousseront les ruines sur les ruines pousseront les herbes et ce sont elles qu’on dira folles Extrait d'Un cercueil à deux places aux Editions Gros textes Le sac Elle fouille dans son sac comme dans sa vie elle n'y met plus les choses lourdes à porter le chien n'y est plus mais il y a le collier les enfants n'y sont plus mais il y a leur adresse le mari n'y est plus mais il y a sa photo... Extrait de l'espace elle se sent légère... Extrait de L'espace commence au bord de la fenêtre aux Editions Alcyone L'arbre Devenir l'arbre pour jouer avec la lune voir se poser les oiseaux dans ses cheveux de bois faire des nœuds pour ne rien attacher...

Continuer la lecturePour Daniel Birnbaum

Keiko à Cuenca

Cuenca, Juin 2024, épisode 1 Une montée raide, les marcheurs s’essoufflent. Fumées de gaz d’échappement d’un taxi. À l’entrée du Parador, un cocktail Un bassin calcaire avec eau blanche, des colonnes corinthiennes éclairées dans une cour carrée. Trois cyprès apportent un semblant d’ombre et la fraîcheur. Un laurier dans un pot de céramique se cache dans un coin. Les gens palabrent. Je fais la connaissance de Keiko. Le public discute dans une ambiance calme après la conférence sur l’œuvre de Kozo Okano et Keiko Mataki. Le personnel du traiteur s’active, un liteau de service blanc autour de l’avant-bras, ramasse les verres, rassemble les tables vides. On sent la lassitude de fin de soirée sur leurs visages. Le public discute encore, les cocktails sont terminés, les petits fours engloutis, le vin est rangé. Il a fait un peu tourner les têtes. L’ancien Parador, lieu de pouvoir, converti en hôtel et centre d’exposition. Contre son flanc, un bâtiment religieux transformé en musée : l’Espace Torner. On a sculpté dans l’épaisse chantilly de calcaire une façade d’église agrémentée de colonnades, de frises, de surépaisseurs de pierre en ornements chargés. Une porte de chêne monumentale mange la façade. Se tourner vers Cuenca. Constructions de falaises, des roches comme des pénitents, des façades musulmanes… Une ville suspendue, recroquevillée, comprimée. La nuit tombée, à peine distingue-t-on le pont et les murs biscornus, boursouflés d’ombre. Ils cachent des points lumineux et des cours abritées. Églises mausolées perchées sur une falaise au bord d’un torrent. La végétation se faufile dans les cavités et le cheminement des gorges. Elle ajoute un paysage d’algues nocturnes : les plantes masquent l’aridité de la roche et les quelques points lumineux des bâtisses qui se succèdent. Depuis le milieu de la passerelle de bois qui oscille au rythme des passants, on sent les courants d’air se faufiler dans le creux de la vallée. Ce paysage est né de temps mythologiques, de mouvements telluriques qui ont soulevé ces roches organiques pour les malaxer et les modeler avec au fond le torrent qui creuse. Comme sous l’effet d’un maelström, la ville a épousé la colline.

Continuer la lectureKeiko à Cuenca